Tyra

TYRA :

Le Contrat 

Secouée  dans  tous les  sens dans cette  couche de  portage  maintenue  par  4  kajirii,  avançant  au  travers  de  cette  route de  fortune,  sur ces coussins de  soie  dorée.  Voilée et  couverte  de  ces  fameuses  robes  de  dissimulations,  auxquelles  je n'étais  plus  habituée depuis  des  années.

 Je me rendais  vers  Turia,  escortée par  des  rarii sélectionnés  avec  soin par mon  frère,   qui n'avait  guère  envie  de  se  voir  attaquer  son  cortège,  il avait donc  investi  pour  une  escorte  sure.  

 D'autant  que  le marché  qu'il  avait  conclus  était  plus  que  rentable et permettrait  a ma  famille  de  récupérer  un  peu  de  dignité  et  surtout de la  marchandise.

 Marchandise, ...  c'est  exactement  l'impression  que  j'avais  d'être   actuellement.


Alors  qu'il  y  a  quelques  temps  encore  mon  nom  faisait   trembler  bons  nombres  de  cités  Gorèennes .

 Fille  de  la caste  des marchands  d'esclaves,  je n'étais  pas  destinée  a  une  vie   d'aventure.  Mon rôle s'arrêtait  à la  comptabilité  des  affaires   familiales. 

Néanmoins Marcus,  mon frère qui  était   bon  négociateur,  négocia  avec le  Ubar  de la  cité,  un  contrat de  FC,  lui  vendant mes  charmes  et ma  beauté atypique.En  effet  contrairement  à la  plupart  des gorèennes,  grandes et  fines.  J'étais de petite  taille  aux formes  rondes, apparence rappelant  les courbes et l'allure  des Kajirae et donc faites pour plaire aux hommes.
Pourtant, mon caractère  trempé  et mes  manières  hautaines et froides, comblaient ce défaut qui aurait pu me couter la liberté.

Je dois l'avouer,   j'ai   réellement  aimé  mon premier  FC,   nous  ne  comprenions  pas  toujours,  mais  quelque chose  faisait  battre  mon  coeur  pour  lui .  

J'avais  adopté la  caste  de mon compagnon,  devenue  Ubara, mon ascension  commençait.  
 C'est lors  d'un  retour  de  raid,  qu'un des navires, qui  ramenait  nos  hommes,  sombra,  emportant  ainsi  l'équipage et  mon  FC . La  cité  perdait  son Ubar  et  moi  je  perdais  mon amour ....

Sous  décision  du  conseil  d'administration,  on  me  donna  les pleins  pouvoirs sur la  cité,   j'étais devenue  Tyra, la  grande  Tatrix  de Telesia sur une  des  petites iles de COS,  accoutrée  comme  un  homme, portant un  masque  d'or,  et des  armes  légères,  je chevauchais même un tarn  noir,  brisant  bons nombres de  conventions  gorèennes,  et  faisant  grincer des  dents  les  anciens. Mais j'étais libre de  tout, de plus le monde  était   presque  dans  ma  main  avec  le contrat  commercial  signé avec les Kurii,  notre  cité   avait  technologie  et puissance  guerrière .  Nous  menions  raids  et  guerres  contre  bons  nombres de  cités.

Un soir  d'été,  alors  que  la  canicule  faisait  rage,  Telesia   essuya  un  énième  Raid,   et  l'attaque  embrasa  la  ville, qui  bientôt fut qu'un  gigantesque  incendie .  
 Mon   frère  m'embarqua  de  force  sur  une pirogue de  fortune  et  nous  emmena  le  plus loin  possible .
 J'avais  tout  perdu, ma pierre  de  foyer,  ma  cité,  mon honneur. Par  chance  il  avait réussit  a  embarquer  également  quelques  kajirae, nous en vendîmes  quelques  unes,  pour  acheter  un  chariot,  puis nous  rendîmes  à  Nadira pour  éduquer les  autres.  

Je  crois  que  c'est  là  que Marcus,  fit affaire avec  l'homme  qui  bientôt  deviendra  mon nouvel FC .
Bien  sur  malgré  ma  colère,  Marcus eut  les  mots  pour  m'apaiser,   prétextant  que  si on  apprenait  que j'étais  la Tatrix  qui   avait  fait   trembler  certaines  cités de  gor,   même  ma  beauté  ne  me sauverait,  et  je  serai   empalée  a   titre  d'exemple   pour  ceux  qui   auraient  l'idée de s'alliers  aux  kurs  pour prendre plus de pouvoir .

Ainsi   je du m'abandonner  aux  décisions de mon frère  et affronter ce  nouveau   destin  qui  se  présentait   à moi, de  toute  façon je  n'avais pas le  choix  j'étais une  femme gorèenne.

Je n'avais plus qu'a  espérée que  mon nouveau  compagnon  soit un  homme  bon et  doux.

 

La fin du Voyage :


 J’écartais  un des  rideaux,  passant la   tête   a  travers.  Puis  appelant  un  de  mes  gardiens,  j'osais  lui  demander  si  nous  étions  bientôt   arrivé.

 Je  ne savais  même   pas  où  on m'emmenait exactement,  ni  a qu'elle caste  appartenait l'homme  qui  deviendrait  mon compagnon .

Le  garde pointa  du  doigt  une plaine et j’aperçus  au  loin  un nuage de  fumée.  J'écarquillais  les yeux  sans  trop   comprendre.  

-" Apparemment,  ils  sont  eux  aussi  dans les  temps. Soyez  patiente  Lady Aelia,  dans  une  heure  vous  verrez le  visage  de  votre  compagnon"  dit  il .

Ce nuage ....  Marcus  n'avait  pas  pu  me   faire  ça quand  même,   nous  sommes  peut être pas  une  haute   caste,  mais, non  ce  n'était  pas possible.  Mon  frère  m'avait   vendue  au  peuple des chariots.  Ces  brutes  sans  cervelles, simples éleveurs de bosks, nomades, sans de réelles castes.

Je ne pouvais pas  être  tombée  aussi  bas,  je  ne pouvais  pas  en  être  arrivée là .  Je  crois même   que  ce  destin  était  a mes  yeux  pire  que  finir   kajira  de cité .

 Mes  yeux  s'embrumèrent de larmes, je me  voyais  déjà  dans cette   robe de  peau,  sentant  la  bouse,   les  cheveux  tressés  vulgairement . Dans  cette  vie  rustre,   parmi  ces  femmes   vulgaires.  Moi  ancienne  Tatrix,  moi   fille  de Telesia, ville emplie de technologie,  ou la propreté  et l'eau  courante étaient de mise.


 C'est  alors  que mon  escorte  s'arrêta,  je  serrais le poing  anxieuse,  étions  nous  déjà  arrivé  ?  Le  garde  avait pourtant  dit  une  heure de  route  encore.

Un  bruit  de  sabots   retenti  alors,  et  une  voix  forte  cria

  - " Tal  Rarii ! Nous  vous  attendions   avec  impatience,  nous allons prendre  la  relève  maintenant.  Les  étrangers   ne  sont pas  admis parmi  nous !»

- " Tal  Tuchuk,  je  comprend  bien,  et  cela  nous arrange, la lady est livrée comme  convenu.  On  vous la  laisse  avec ses  porteurs, tout le bien! "

  Mon   coeur  s'arrêta  net,  alors  c'était  vrai,  mon libre  compagnon sera  donc  un  Tuchuk,  je  grimaçais,  me  demandant  comment  je  pourrai  consentir  a  lui  faire  un  enfant  en imaginant  l'odeur persistante de bosk , de bouse, mêlée  au poil de  kaiila,   qu'il  aurait  constamment sur  lui .

Bientôt  je  fus   escortée  par des  hommes  a dos  de Kaiila  et  nous  reprîmes  la   route .

 

La préparation :


Arrivée  au camp, l'odeur des bêtes était persistante, si bien que je plaçais ma main devant mon nez.
Je tentais de m accoutumer tant bien que mal, mais c’était vraiment difficile.
Des  esclaves attendaient mon arrivé,  on me  fit  descendre  encore  accoutrée de ma robe de dissimulation bleue et jaune des slavers.

Les  filles   me   firent  monter  dans  un  chariot  coloré,  on  me  fit  m'asseoir  sur  une chaise  curlèene  face  à un  miroir.  On  me  tressa  les   cheveux  puis  on me les remonta les  maintenant  avec  des  barrettes,  presque  comme  un  chignon  de  femme de  haute caste de la  ville .
 On m'enfila  une  robe de  dissimulation  brodée  d'or,  et  on  me plaça  les huit voiles de  la cérémonie  de libre  compagnonnage.
 Apparemment  mon futur  FC  tenait  a  respecter  les  traditions de ma ville  pour la  cérémonie .

   Soudain  j'entendis une  voix  a  l'extérieur  crier   aux  filles  " est-elle  prête  ? "

   - " Bientôt , mon maître,  encore  quelques  minutes pour la  couronne  et  elle  sera  prête"  dit l'une d'elles

 Cette  voix .... je l'avais  déjà  entendu,  les  vieux   souvenirs  remontaient  à la  surface , non  c'était  impossible,  ça  y'est  je perdais   la  tête,  je   croyais   reconnaître  un   fantôme .

Mais   dehors je  l'entendais  de nouveau

 - "elle  va  pas  être  déçue  du  voyage ,  tu   verras "  dit  il en riant  fort .

 Un autre  homme  se  mit  a  rire  également,  ce  rire   franc  et  rustre  qu'ont  tous  ces  guerriers  sur  gor .

Je pensais  alors  que j'étais  en  pleine  hallucination,  ou  que je   trouvais  une   excuse  pour  me  raccrocher   a une  idée  folle,  celle  d'être  dans les  bras  d'un  homme  que je  pouvais aimer,  pas  un Tuchuk  sale  et  brutal .

 On m'accrocha  la  couronne de  talender  traditionnelle  sur ma   chevelure,  puis  on  me  fit  sortir.

Tout  le  camp  attendait,  des  hommes  et  des  femmes  aussi  sales  et  rustres  que je me l'étais   imaginée.

 J'avançais,  tachant mes  souliers et le bas  de ma  robe dans  la  boue, je grimaçais. J'avais l'impression  d'être  en  plein  cauchemar.


La cérémonie :


Je me  plaçais  devant  le  scribe,  apparemment lui  aussi  avait   été  amené de la ville, certainement de Turia, car  il portait la  toge  traditionnelle bleue brodée avec  soin.

 Puis le peuple   des  chariots  se  tourna  vers la  plaine,  je  jetais  un  regard  dans cette  direction  également,   un  homme  monté   sur  un kaiila,  escorté  par  deux   guerriers,   arrivait  au  galop .


Ses  cheveux  châtains  étaient  ébouriffaient  par  le  vent,  sa peau mâte et  abîmée  par le  soleil,  une tenue de cuir agrémentée  et  de  quelques  bijoux  en  or,   dont  je supposais  qu'il  portait  pour l'occasion, à  sa  ceinture  je pouvais  apercevoir  briller  les fameux  couteaux nommés Quivah.


 Il  était  maintenant assez  près pour que je vois son visage, je mis ma main sur la bouche et  poussait  un  cri  d’étonnement.  
 C'était   impossible, j'y croyais pas mes yeux, Spud, mon amour,  mon ubar, non il était mort,  je   devais  être  en train de rêver.


 Il  descendit  du kaiila et s'approcha de l'autel de fortune,  lorsqu'il  vit  mes yeux étonnés, il ne  pu  s'empêcher  de lancer  un  rire  tonitruant  que la  foule reprit.


La cérémonie commença,  mon cœur  battait la chamade,  les questions,  les mauvaises  odeurs  tout avait  disparu,  même les paroles  du scribe,  je ne les  entendais  plus,  ma tête  tournait,  je n'arrivais  plus  a  penser  ou  réfléchir ....

c'est alors que je senti pour la  première  fois  depuis  des années le  touché  de  ses doigts sur  ma peau,  il  était en  train  d'enlever  mon  dernier voile  qui  masquait  mon  visage.


 je plongeais  mes  yeux  dans les  siens,  mais  ne  vit  aucune  émotion.  Avais je tant vieillis ? Ma beauté s'était donc a ce point étiolée ?  Je ne  lui plaisais plus ?


L'anneau d'or :


D'un  coup violemment  tel un fauve saisissant  sa  proie,  il   m'agrippa   les    cheveux,   arrachant la  couronne de  talender,   qu'il  lança  en l'air  derrière  nous.  

 Tira  ensuite  sur les  barrettes  et défit  le   chignon,  laissant  tomber  les  tresses  le  long de mon  dos. Puis  de nouveau  se  mit  à rire

 - " Vous voilà  presque Tuchuk ma  chère ! " dit  il

 Je le  regardais  a  demi   effrayée,  mais  toujours  sans  montrer aucune émotion  il me  tira  le   bras  et m'emmena  vers  une   estrade ou  un homme  attendait.
Il me  poussa  violemment   vers  lui en  riant  

" Fais  ton  travail  Bourrelier"

Je  compris  alors  ce  qui  allait  m'arriver, et la panique  s'empara  de  moi,  je pleurais, criais,  je  tentais de  me  débattre,  mais les mains  de  l'homme m'avaient  déjà  plaquée  contre la  table,  je  ne  pouvais plus  me  défendre.
 Je  senti  la  tige   s'enfoncer  a l'intérieur de ma  narine, la douleur  fut  vive,   puis  lentement  il  me  plaça  un  anneau fin en or .

 Il n'y  avait  rien  d'avilissant a  porter un anneau dans le  nez,   au  contraire,   dans certaines  villes  gorèennes  cela  était  même  très  à la mode . Mais ce  qui  me  dérangeais là  était  le   contexte, j'entendais  la  foule  rire joyeusement,  et  j'étais rouge de honte  et  de  colère .

Mes  yeux  foudroyèrent  mon compagnon lui  montrant  toute  ma colère, il rit.

   -  " J'emmène ma lady, dans ses quartiers, je  vous  rejoindrai  ensuite pour la  fête "

Le Tuchuk :


la  foule  éclata  de  nouveau  de  rire,  alors  que je montais  maintenue  par le  bras,  dans le  chariot  coloré.
Il  ferma  la  porte  derrière  lui,  tandis  que j'essayais  de  reprendre  un peu de  contenance,  reprenant  ma  stature de  lady,  dos  droit ,  le  dévisageant  de  mon  regard  hautain. Il  rit  de  nouveau

  
- " Regardez  vous  très  chère,  comme  vous  êtes  devenue  arrogante, une  vraie libre  gorèenne ! Êtes  vous  devenue  Frigide également ? "  


 Furieuse  je   tentais  de  le  gifler,  mais  il  m'attrapa  le  poignet en  riant ,  puis  telle  une  brute,  il   tira  sur  ma  robe  et la  déchira avec force avant de la  jeter  dehors en  riant.  J'entendis  également les  autres  du camp  éclater de  rire.

 Je  ne  le   reconnaissais  plus,  il avait  tant   changé,  oui, je  voyais  en lui  un Tuchuk,  dans  toute  sa  vanité,  dans  toutes ses  manières. J'étais  horrifiée,  en  colère, j'avais honte.


- " Alors  comme  ça,  tu  as  emmené notre  cité  à  sa perte. " il  tournait autour de moi en me  maintenant le bras,  tel  un fauve  examine sa  proie. " Tu  es  bien une femme,  sotte  et  vaniteuse,  il ne  pouvait  en être autrement "


Folle  de rage,  je  ne  pu me  contenir  et me mit  a  hurler :


" et  toi  ?  Pourquoi  n'es  tu  jamais   revenu? Tu  as  abandonné  Telesia ,  tu  m'as  abandonnée !" Il  rit " Espèce  de  monstre " hurlais je


- " En  fait  j'aurai  du  te mettre  un ko-lar ,  il   t'aurait  sied  à la perfection, Tyra  la  Tatrix.  tu  aurais  appris  a  être  moins  vénale,  moins  pédante, et qui  sait  peut être même  aurais  tu  appris  a  servir  mon  plaisir.  Aii  c'est  ça,  je  devrais  peut être  te  mettre  un ko-lar."


J'hurlais de   rage  et   de mon  poing  restant   je  tapais  sur son torse de toutes  mes  forces,  il  rit de  plus  belle,  puis me força  a  me  mettre  a  genoux .


 - "supplie  moi  Tyra  la  tatrix,  supplie  moi  de  te  garder libre "


- " Jamais !  " Hurlais je


- " tu préfères  donc  être  esclave,   qu'il  en soit  donc  ainsi! " il ouvrit  la  porte  et  ordonna  qu'on  lui apporte  collier  et  fouet. La foule  riait de  nouveau


 Paniquée  je  me   jetais  a  ses  pieds, le suppliant de me laisser  libre. Il  rit de  plus  belle


- " Ce  n'est pas  digne  d'une  femme libre de supplier telle  une  esclave. Je  vais  sûrement  te  mettre un  ko-lar pour la  peine "


Je  bondis sur mes  jambes   et  me  jetais   sur lui pour le   griffer, mais il me  maintenu les  bras  riant a gorge  déployée.


 - " Tu  te  moque de  moi,  sale monstre,  ça  te plait  de m'avilir de la  sorte ! "


- "  Allons  allons  très  chère,  ta  dote m'a  coûté  cher,  bien  plus  chère  qu'une  esclave de plaisir,  alors  arrête de  te  comporter  comme telle !"


je n'étais  plus qu'une  boule de nerf,  je pleurais,  je  hurlais,  je  le détestais et lui  riait,  riait, riait  encore.
Il m'entoura de  ses  bras  puis  m'embrassa, avant  de me  jeter  sur  ses  furs.

 

La Tuchuk :


Ce  soir  là  je   servis  son plaisir  aussi  bien que la première  fille  du  Kennel  des  Aelia.
Il m'avait  mise  dans un  tel état,  que  je me  sentais aussi  démunie, aussi soumise  que mes  anciennes filles . Je m'endormie  anéantie,  couverte de  honte,  moi  l'ancienne Tatrix de  Telesia,  traitée  comme une  moins que  rien, comme une  esclave,  comme un animal.


 Au  petit matin  il  entra  dans  le chariot,  je  suppose qu'après  s'être  servi  de moi,  il  avait  été  festoyer  avec les autres.


- " Debout Tyra,  une  rude  journée  t'attend! "    


 Je  me  levais d'un bond, et  d'un ton de  défis lui lançais.


 -  " Qu'est ce  que tu  vas   faire  de  moi, à présent? "


 Il  se mit  de  nouveau  a rire,   je  m'étais   mise  a  haïr  son  rire,  je le  détestais,  ce n'était  plus  l'homme  que  j'avais  aimé,  l'homme  bon  et doux,  c'était  un  rustre,  un Tuchuk.


- "  N'as  tu pas  écouté  la lecture  du contrat hier ?"


J'avais  tellement  été  chamboulée, la veille  que  je  n'avais  même pas  penser  a   écouter   les  closes  du  contrat  de compagnonnage .


 - " A vrai dire  je  n'y  ai pas  fais  vraiment  attention " dis je


  - " Je comprend  mieux  comment  tu  as   a anéanti  Telesia,  si  tu  n'es même  pas  capable  d'écouter  les closes  d'un  contrat !" répondit  il

 De  rage  je  tentais de  nouveau de  le gifler , il m'agrippa  le  bras  et  se   moqua  de nouveau .


 - " Lady Tyra  Aelia, les trois premiers  mois  de  notre  contrat  FC,  tu  apprendras les  rudiments d'une  femme Tuchuk,  les  trois  mois suivants, tu  reprendras  ton rang  familiale,  en gérant la comptabilité des  trades et du kennel. Et si tu m'as  montré  ta  valeur  et que  tu peux  être  responsable,  alors  peut  être  je ferai  en sorte  que  tu  me seconde ainsi le  camp  Tuchuk  pourra  te  considérer Ubara! "


Je le  regardais  ébahie, et  d'une  voix  mal assurée  lui  répondis


 - " tu es l'ubar  des  Tuchuks ? " J'eue pour  seule  réponse  un long  rire  moqueur,  si bien  que  mes  joues  rougirent de nouveau  de  honte.  " Et donc  tu ne comptes pas  faire  de moi  ton esclave  alors ? "  Il rit  de  plus  belle  avant   d’ajouter.


- " Ta dote  m'a   coûté   plus  cher  qu'une  esclave  de plaisir,  on  verra  à la  longue  si  tu  es  digne de  rester une  femme libre.  Pour  le  moment j'ai plutôt  l'impression de m'être  fait arnaquer  par ton frère, je le savais bon  négociateur,  mais à  ce point ."

 Je  tentais   de  nouveau   de le  frapper  de mon  bras libre en  hurlant  "Monstre".  Il l'attrapa  et  rit

- " Allez  Tyra, ressaisie  toi,  montre toi à la hauteur,  tu as  du  travail qui  t'attend ".

 Il  me  lâcha le bras,  puis  sorti du  chariot,  laissant les  esclaves  venir m'habiller .

 Ainsi  commença  l'histoire  de  Tyra  la  Tuchuk.

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